découvrez ces métiers surprenants et bien rémunérés que peu de gens osent exercer, comme le nettoyage post-crime ou le testage animalier. des carrières atypiques, mais lucratives !Société 

Métier bien payé que personne ne veut faire : du nettoyage post-crime au testeur animalier

Certains postes offrent des salaires confortables, bien au-delà du SMIC qui tourne aujourd’hui autour de 1 400 € net mensuel. Pourtant, ils attirent peu de candidats. Les raisons varient : pénibilité physique, horaires atypiques, contact avec la mort ou simple répulsion sociale. Ces professions pourtant essentielles peinent à recruter, alors que la demande reste constante et les rémunérations attractives. Dans un contexte où près d’un tiers des emplois à temps plein stagnent sous les 2 000 € net par mois, ces métiers méconnus représentent une voie alternative pour qui accepte de sortir des sentiers battus.

Métiers du risque et de l’isolement : quand la rémunération compense l’exigence

Travailler loin de tout, parfois pendant des semaines, ou exercer dans des conditions dangereuses rebute la majorité des actifs. Pourtant, c’est précisément cette difficulté qui explique les salaires élevés proposés. L’éloignement géographique, l’exposition aux dangers ou l’effort physique intense créent une rareté de main-d’œuvre que le marché rémunère généreusement.

L’employé sur une plateforme pétrolière en est l’exemple le plus frappant. Qu’il soit soudeur, électricien, infirmier ou même cuisinier, il peut percevoir entre 3 000 et 25 000 € bruts par mois, selon sa qualification et son expérience. Les primes viennent souvent s’ajouter à ce salaire de base. En contrepartie, il faut accepter des missions de plusieurs mois en pleine mer, sans retour à terre. L’isolement total et les conditions climatiques difficiles en font un métier mal aimé, mais hautement rémunérateur.

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Le cordiste, lui, travaille suspendu dans le vide. Avec un salaire compris entre 2 500 et 4 000 € bruts mensuels, il intervient pour laver des vitres, peindre des façades ou sécuriser des routes de montagne. Ce métier exige un certificat de qualification professionnelle de niveau 1, accessible via le CPF. La sensation de vide, à des dizaines voire des centaines de mètres de hauteur, décourage la plupart des candidats. Pourtant, les besoins sont réels et constants.

Les grutiers, quant à eux, évoluent à plusieurs dizaines de mètres du sol et manipulent des charges colossales au-dessus de zones fréquentées. Leur responsabilité est immense, tout comme le stress qui en découle. Entre 2 500 et 3 200 € bruts par mois, ce métier nécessite le CACES Grue, mais offre une stabilité enviable pour qui supporte le vertige et la pression constante.

  • Plateforme pétrolière : salaire pouvant atteindre 25 000 € bruts/mois pour les ingénieurs
  • Cordiste : accès dès un CQP niveau 1, demande croissante dans le BTP
  • Grutier : responsabilité forte, emploi stable avec pénurie de candidats
  • Militaire : logé, nourri, salaire doublé en mission à l’étranger

Le métier de militaire, accessible dès 17 ans sans diplôme requis, propose entre 1 800 et 3 500 € bruts par mois, avec des primes substantielles lors des missions en zone de conflit. L’engagement physique et psychologique est total, et le risque omniprésent. Mais pour certains, cette exigence est compensée par une retraite accessible après seulement 15 à 20 ans de carrière, un avantage aujourd’hui rare. Pour ceux qui souhaitent structurer leur projet professionnel, des outils comme OpenPM permettent d’organiser une reconversion avec méthode.

Le métier de testeur de médicaments : entre risque et rémunération encadrée

Devenir cobaye humain pour tester des traitements non encore commercialisés peut rapporter entre 1 700 et 4 000 € net par essai clinique. Les protocoles sont stricts, encadrés par la loi, et limités à trois participations annuelles pour un même volontaire. Ce métier étrange attire peu, car il implique d’accepter l’injection ou l’ingestion de molécules testées jusque-là uniquement sur des animaux de laboratoire. Les effets secondaires sont rares mais imprévisibles, d’où la rémunération attractive.

Ce type d’activité est encadré par des centres spécialisés qui recrutent des profils variés, sans qualification particulière. Il s’agit avant tout d’un complément de revenus, mais qui peut s’avérer substantiel pour des étudiants, des freelances ou des personnes en transition professionnelle.

Quand la mort devient un métier : professions funéraires et médico-légales bien rémunérées

Peu de personnes envisagent une carrière au contact quotidien de la mort. Pourtant, ce domaine regroupe plusieurs métiers essentiels, techniques et correctement rémunérés. L’agent funéraire, aussi appelé croque-mort, touche entre 1 750 et 2 500 € bruts par mois. Son rôle va bien au-delà du simple transport des défunts : il prépare les cérémonies, conseille les familles endeuillées et assure le bon déroulement des obsèques. Ce contact permanent avec la douleur et la mort demande un sang-froid rare et une grande empathie.

Le thanatopracteur intervient juste après le décès pour assurer la conservation et la présentation des corps. Formé dans seulement deux UFR en France (Angers et Lyon) ou dans des écoles privées, il perçoit entre 2 200 et 4 500 € bruts mensuels. Ce métier très réglementé demande une formation spécifique : le diplôme national de thanatopraxie. Les professionnels de ce secteur opèrent dans les funérariums, les hôpitaux, les morgues ou encore les écoles de médecine.

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Le médecin légiste, figure popularisée par les séries télévisées, est en réalité bien moins glamour dans la réalité. Il autopsie les corps pour établir les causes de la mort, mais intervient aussi sur des patients vivants pour analyser des traces de coups, blessures ou agressions sexuelles. Avec un salaire oscillant entre 3 900 et 11 000 € bruts par mois, ce métier exige un cursus long (8 à 10 ans d’études médicales) et une résistance émotionnelle à toute épreuve. La confrontation quotidienne avec la violence et la souffrance en fait une profession peu attractive malgré une rémunération confortable. Pour ceux qui s’intéressent aux métiers du social ou de l’humain, le parcours vers des professions comme gestionnaire de paie ou encore CAP petite enfance peut offrir d’autres perspectives.

  • Agent funéraire : salaire de 1 750 à 2 500 € bruts, forte dimension humaine
  • Thanatopracteur : diplôme national requis, débouchés stables
  • Médecin légiste : jusqu’à 11 000 € bruts, mais cursus universitaire long
  • Nettoyeur de scènes de crime : interventions discrètes, 2 200 € bruts en moyenne

Le nettoyage de scènes de crime : un service ultra-spécialisé et méconnu

Après un homicide, un suicide ou un décès isolé, quelqu’un doit intervenir pour nettoyer. Ce n’est pas la police scientifique, mais une équipe spécialisée dans le bio-nettoyage. Ces professionnels, parfois réunis sous des marques comme Nettoyeurs d’Elite ou CrimeClean, interviennent dans une discrétion absolue. Leur mission : désinfecter, décontaminer et rendre les lieux à nouveau habitables. Le salaire moyen tourne autour de 2 200 à 4 000 € bruts par mois, selon l’ancienneté et le volume d’interventions.

Aucun diplôme n’est exigé au départ, mais une formation privée en bio-nettoyage et des agréments hygiène-sécurité sont indispensables. Les conditions de travail sont éprouvantes : lieux exigus, parfois insalubres, dans des quartiers difficiles. Le contact permanent avec le sang, les fluides corporels et les odeurs de décomposition nécessite une capacité d’adaptation hors norme. Des entreprises comme Héros des Scènes ou AfterLife Services recrutent régulièrement, mais les candidatures restent rares.

Ce métier, souvent invisible, est pourtant essentiel. Il permet aux familles de tourner la page dans des conditions dignes, et offre une seconde vie à des espaces marqués par le drame. Pour ceux qui cherchent une activité atypique, bien rémunérée et utile socialement, c’est une piste sérieuse.

Professions du sale et du dégoût : entre rejet social et salaires motivants

Travailler dans les égouts, manipuler des déchets ou intervenir dans des fosses septiques provoque souvent une grimace. Pourtant, ces métiers sont indispensables au fonctionnement quotidien des villes et offrent des rémunérations qui dépassent largement le salaire médian. L’égoutier, par exemple, perçoit entre 2 150 et 2 830 € bruts par mois. Contrairement aux idées reçues, il bénéficie d’équipements de protection individuelle (EPI) performants et respecte des protocoles d’hygiène stricts. Son rôle consiste à inspecter, entretenir et réparer les réseaux d’assainissement sous les rues.

Le dératiseur, quant à lui, intervient dans des environnements parfois insalubres pour éliminer rats, cafards et autres nuisibles. Son métier est mal perçu socialement, mais il gagne entre 2 300 et 2 950 € bruts mensuels. Il utilise des produits toxiques, ce qui implique des précautions constantes et une formation adaptée. Les entreprises spécialisées dans les 3D (Dératisation, Désinsectisation, Désinfection) peinent à recruter, malgré une demande soutenue dans les grandes villes et les zones industrielles.

Autre métier du « sale » : le vidangeur de fosses septiques. Ce professionnel assure le bon fonctionnement de l’assainissement non collectif, particulièrement dans les zones rurales. Il touche entre 2 500 et 4 000 € nets par mois, primes d’astreinte comprises. Les groupes comme Suez, SARP ou Veolia recrutent régulièrement, avec des formations internes proposées dès le CAP ou BEP en hygiène et assainissement. Pour ceux qui s’intéressent à la gestion d’entreprise dans ces secteurs, la plateforme Karanext offre des outils adaptés aux TPE et PME.

  • Égoutier : salaire net jusqu’à 2 830 €, fonction publique territoriale
  • Dératiseur : certifications obligatoires, forte demande urbaine
  • Vidangeur : jusqu’à 4 000 € nets avec astreintes, emploi stable
  • Éboueur de nuit : primes d’insalubrité, horaires décalés mais rémunérateurs

Le métier d’éboueur de nuit : discret, physique, bien payé

Travailler la nuit, dans le froid ou la chaleur, à ramasser les ordures ne fait pas rêver. Pourtant, les éboueurs de nuit bénéficient de primes substantielles liées aux horaires atypiques et à la pénibilité. À Paris, un éboueur peut atteindre 2 800 € nets par mois après quelques années d’ancienneté. Le recrutement se fait via la mairie ou des entreprises privées comme Veolia ou Derichebourg, et aucun diplôme n’est exigé, même si le permis B est apprécié.

Ce métier physique demande une bonne condition et une capacité à supporter des horaires décalés. Mais il offre une stabilité rare, notamment dans la fonction publique territoriale. Les candidatures restent peu nombreuses, ce qui maintient les salaires à un niveau attractif. Pour mieux comprendre les enjeux d’organisation dans ce type de métier, l’exemple du fonctionnement UrbanWeb RATP montre comment les grandes structures gèrent les effectifs et les plannings complexes.

Métiers du contact indirect avec l’animal : testeurs et services peu connus

Le testeur de nourriture pour animaux figure parmi les métiers les plus surprenants de cette liste. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il ne s’agit pas d’analyser des croquettes en laboratoire, mais bien de les mâcher puis de les recracher pour en évaluer la texture, l’odeur et la consistance. Ce métier, exercé notamment pour des entreprises comme ProTest Animaux, TestVet ou ExpertCarcasse, rapporte entre 3 000 et 4 200 € bruts par mois. La répulsion est immédiate pour la plupart des candidats, d’où une forte rémunération pour compenser.

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Aucun diplôme particulier n’est requis, mais une solide résistance au dégoût et une certaine objectivité sensorielle sont indispensables. Ce type de poste est souvent proposé en CDI par des groupes agroalimentaires spécialisés dans la nutrition animale. Les recrutements sont discrets, mais réguliers.

Dans un registre différent, les métiers liés à l’élevage ou à l’abattage industriel peuvent également proposer des salaires motivants pour des postes peu prisés. Toutefois, ces environnements exigent une forte résilience psychologique et physique. Pour ceux qui cherchent à mieux comprendre les dynamiques du marché du travail dans ces secteurs, une analyse du chômage structurel et conjoncturel permet de saisir pourquoi certains métiers peinent à recruter malgré des conditions attractives.

Métiers sous pression : responsabilité, stress et rémunération élevée

Certains postes bien payés rebutent non pas à cause de la saleté ou du danger physique, mais en raison de la pression psychologique constante qu’ils imposent. Le contrôleur des impôts, aussi appelé contrôleur des finances publiques, en est un exemple parlant. Avec un salaire oscillant entre 2 400 et 3 900 € bruts mensuels, il lutte contre la fraude fiscale et se retrouve souvent en première ligne face à des contribuables mécontents, voire hostiles. L’accès à ce métier se fait par concours, très sélectif, et nécessite une maîtrise parfaite du droit fiscal et de la comptabilité.

Le convoyeur de fonds, lui, transporte de l’argent liquide dans des conditions de sécurité maximales. Le salaire varie entre 2 400 et 3 000 € bruts par mois. Aucun diplôme n’est exigé, mais le permis de port d’armes est obligatoire. Le quotidien est rythmé par des procédures répétitives et un stress latent : une attaque peut survenir à tout moment. La monotonie s’alterne avec des pics d’adrénaline, ce qui rend ce métier difficile à tenir sur la durée.

Le directeur des ressources humaines (DRH) est souvent perçu comme le bras armé de la direction. C’est lui qui annonce les licenciements, gère les conflits et applique les décisions impopulaires. Avec un salaire allant de 3 500 à 10 000 € bruts mensuels, il bénéficie généralement du statut cadre, mais travaille régulièrement le soir sans compensation en heures supplémentaires. Un master (Bac +5) en gestion des ressources humaines, psychologie ou sciences sociales est indispensable. Malgré la rémunération, la pression sociale et morale en fait un poste difficile à assumer. Pour ceux qui s’orientent vers des fonctions stratégiques en entreprise, suivre une formation de planneur stratégique peut ouvrir des perspectives complémentaires.

  • Contrôleur des impôts : accès par concours, confrontations fréquentes
  • Convoyeur de fonds : stress permanent, routine ennuyeuse mais vigilance exigée
  • DRH : responsabilité lourde, image négative, salaire pouvant dépasser 10 000 € bruts
  • Chef de cuisine : 60 heures par semaine, pression intense, créativité limitée

Le chef de cuisine : passion ou galère bien rémunérée ?

Mis en lumière par des émissions télévisées, le métier de chef de cuisine attire pour sa dimension créative. Mais la réalité du terrain est bien plus âpre. Avec des semaines dépassant régulièrement 60 heures, des horaires en coupure (midi et soir) et un stress quasi permanent pendant les services, ce métier use rapidement. Le salaire se situe entre 2 400 et 4 500 € bruts par mois, selon l’établissement et l’expérience.

Le chef de cuisine travaille les jours fériés, les week-ends et les vacances scolaires. Concilier cette vie professionnelle avec une vie de famille relève souvent du défi. Les candidatures sont nombreuses au départ, portées par l’imaginaire culinaire, mais les abandons sont fréquents face à la réalité du métier. Pour ceux qui souhaitent se reconvertir ou explorer d’autres voies professionnelles, des ressources comme Casaflo proposent des pistes autour de l’univers de la maison et de l’artisanat.

Métiers du service public et de terrain : pénurie et rémunération en hausse

Le métier de serveur en restaurant connaît une pénurie de main-d’œuvre depuis la crise sanitaire. Entre 1 800 et 3 000 € bruts par mois, auxquels s’ajoutent les pourboires, le salaire peut devenir intéressant dans les établissements haut de gamme. Pourtant, les horaires en coupure, le travail le soir, les week-ends et les jours fériés découragent la majorité des candidats. Rentrer après minuit devient la norme, rendant difficile toute vie sociale ou familiale équilibrée.

Le marin pêcheur, lui, fait face à des conditions de travail parmi les plus dures : 12 heures en mer alternées avec 12 heures à terre, ou travail en quarts de 4 heures lors des longues campagnes. Le salaire varie entre 2 400 et 3 200 € bruts mensuels. Plusieurs formations permettent d’accéder au métier : CAP maritime de matelot, certificat de matelot ou Bac Pro Conduite et gestion des entreprises maritimes. Malgré ces possibilités, les candidatures restent rares, alors que les besoins sont criants sur les côtes françaises.

Le démineur, quant à lui, intervient aussi bien en zone de guerre que sur le territoire national pour sécuriser des terrains, analyser des colis suspects ou désamorcer des engins explosifs. Son salaire oscille entre 2 250 et 3 500 € bruts par mois, avec des primes de risque substantielles. Contrairement à l’image véhiculée par le cinéma, les démineurs modernes utilisent des robots et des équipements de pointe pour limiter les dangers. Reste que le risque zéro n’existe pas, et que la pression psychologique demeure forte. Pour ceux qui cherchent à comprendre les dynamiques technologiques dans les métiers techniques, un passage par les conseils en stratégie IT peut offrir un éclairage intéressant.

  • Serveur : pourboires attractifs dans les grandes villes, vie sociale difficile
  • Marin pêcheur : métier physique, horaires calés sur les marées
  • Démineur : primes de risque, usage de technologies avancées
  • Modèle nu : 25 € net/heure, pudeur inexistante requise
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Modèle nu : un métier atypique bien rémunéré mais mal compris

Poser nu pour des étudiants en arts plastiques peut rapporter environ 25 € nets de l’heure, soit près de 3 750 € nets par mois pour un temps plein de 35 heures. Ce métier ne nécessite aucune qualification, mais exige une totale absence de pudeur et une capacité à rester immobile pendant de longues périodes. Contrairement à l’imaginaire romantique, les séances se déroulent souvent dans des salles froides, face à des étudiants peu bavards et concentrés sur leur travail.

Les recrutements se font via les écoles d’art, les académies ou des plateformes spécialisées. Les candidatures restent rares, notamment en raison du regard social porté sur ce type d’activité. Pourtant, c’est un complément de revenus stable pour des profils en transition ou des artistes eux-mêmes. Pour ceux qui souhaitent élargir leur champ de compétences ou explorer d’autres métiers de service, des ressources comme quand faire appel à un vitrier à Annecy montrent qu’il existe aussi des métiers manuels bien rémunérés et accessibles rapidement.

Métiers spécialisés dans le nettoyage et la décontamination : demande croissante, candidats rares

Au-delà du nettoyage post-mortem, d’autres métiers du nettoyage spécialisé connaissent une demande soutenue. Les entreprises comme CleanTrace, NetteZone ou BioDéblayage interviennent après des incendies, des inondations ou des contaminations biologiques. Ces professionnels assainissent, désinfectent et remettent en état des locaux devenus dangereux ou insalubres. Le salaire moyen se situe entre 2 200 et 3 500 € bruts mensuels, avec des pics lors de missions urgentes ou complexes.

Ces métiers nécessitent des formations spécifiques en bio-nettoyage, manipulation de produits chimiques et gestion des déchets dangereux. Les recrutements se font souvent en interne, après une période d’observation ou un stage. Les profils recherchés doivent faire preuve de discrétion, de rigueur et d’une forte capacité d’adaptation. Malgré des conditions de travail difficiles, ces postes offrent une vraie stabilité et des perspectives d’évolution vers des fonctions d’encadrement ou de formation.

La montée en puissance des normes sanitaires et environnementales renforce la demande pour ces métiers. Les entreprises, les collectivités et les particuliers font de plus en plus appel à des professionnels qualifiés pour gérer des situations complexes. Ce secteur en pleine expansion offre donc de réelles opportunités pour qui accepte de travailler dans des environnements parfois éprouvants.

Ces métiers sont-ils accessibles sans diplôme ?

Oui, plusieurs métiers de cette liste ne nécessitent aucun diplôme initial. C’est le cas du convoyeur de fonds, de l’éboueur, du vidangeur de fosses septiques ou encore du nettoyeur de scènes de crime. En revanche, des formations spécifiques, des habilitations ou des agréments peuvent être exigés selon les postes. Le permis de port d’armes, le CACES ou les certifications en bio-nettoyage sont des exemples courants.

Pourquoi ces métiers sont-ils si bien payés ?

La rémunération élevée s’explique par plusieurs facteurs : pénurie de candidats, pénibilité physique ou psychologique, risques professionnels, horaires atypiques ou isolement géographique. Le marché du travail fonctionne selon l’offre et la demande : moins il y a de volontaires, plus les employeurs augmentent les salaires pour attirer des profils. C’est un mécanisme classique dans les secteurs sous tension.

Peut-on évoluer dans ces métiers ou sont-ils des impasses ?

Contrairement aux idées reçues, beaucoup de ces métiers offrent des perspectives d’évolution. Un égoutier peut devenir chef d’équipe ou responsable de secteur. Un thanatopracteur peut se spécialiser ou ouvrir son propre cabinet. Un cordiste expérimenté peut former d’autres professionnels ou se tourner vers l’encadrement de chantier. L’ancienneté, les formations complémentaires et l’expérience terrain ouvrent souvent des portes vers des postes mieux rémunérés ou moins pénibles physiquement.

Ces métiers sont-ils dangereux pour la santé ?

Certains présentent des risques réels, comme le démineur, le grutier ou le scaphandrier. D’autres impliquent une exposition à des produits chimiques (dératiseur, vidangeur) ou à des agents pathogènes (nettoyeur de scènes de crime). Toutefois, les équipements de protection individuelle (EPI), les protocoles de sécurité et les formations obligatoires permettent de limiter ces dangers. La majorité des accidents surviennent par non-respect des consignes, d’où l’importance d’une vigilance constante.

Comment se reconvertir vers l’un de ces métiers ?

La reconversion est souvent facilitée par des dispositifs comme le CPF (Compte Personnel de Formation), les formations internes proposées par les grandes entreprises (Veolia, Suez, RATP) ou les écoles spécialisées (INPP pour les scaphandriers, UFR d’Angers ou Lyon pour les thanatopracteurs). Certains métiers, comme celui de militaire ou d’éboueur, recrutent directement sans qualification préalable. Il est conseillé de se renseigner auprès des organismes publics (Pôle Emploi, AFPA) ou des syndicats professionnels pour connaître les parcours d’accès et les aides financières disponibles.

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